Bon je profite de ce samedi où je suis maladou pour vous donner un peu de mes nouvelles. Et comment ne pas commencer par le commencement, c’est à dire, le jour de la rentrée !
Je zapperai la pré-rentrée qui, si ce n’est la rencontre avec les collègues (que je connaissais déjà) n’avait rien de bien folichon. Passons plutôt à la fin de la journée de pré rentrée et à l’inexorable montée de ce qu’on appelle communément le mal du siècle : le STRESS !
Ah le stress, lui qui vous donne envie de fumer un paquet de clopes en moins de 5 minutes, lui qui vous fait boire 6 litres de café pour surtout pas être fatigué afin de pouvoir travailler jusqu’à tard pour que tout soit parfait pour le lendemain ! Le stress, lui qui vous tient éveillé toute la nuit qui précède le grand jour J tant attendu et tant redouté ! Oui, une nuit blanche, c’est vraiment pas l’idéal une veille de rentrée ! Franchement, si c’est pas lamentable d’être crevée le premier jour de classe après deux mois de vacances ? Bah si, j’ai réussi à le faire ^^
J’ai bien cru que j’allais y rester tellement j’étais angoissée par ce premier jour devant les enfants : le cœur qui battait à tout rompre, envie de pleurer toutes les 5 minutes… Et puis le miracle s’est produit, je suis arrivée à l’école (1h30 à l’avance forcément…), je suis montée dans ma classe et là pfiouuuu d’un coup la pression est retombée, comme si je savais que tout allait bien se passer…
D’ailleurs, ça a été le cas, tout s’est bien passé. On a fait connaissance, on s’est découverts.. Après tout, c’est toute une année scolaire qu’on va partager ensemble :o)
Les enfants découvrent leurs manuels, leurs cahiers avec de grands yeux curieux. Je me revois à leur âge, je me souviens les odeurs des affaires neuves, le plaisir d’écrire les premiers mots, de sortir sa trousse de son cartable, de montrer ses affaires à ses copains…
De mon côté, je joue la dure, l’exigeante, je pose les distances comme me l’a toujours conseillé mon tuteur et prof de théâtre. La rentrée c’est pour moi une entrée en scène, je rentre dans mon rôle de maîtresse, je pose le décor. Mais à l’intérieur je souris, je sens que cette année va être géniale…